ZORN

Scummbar

Michael Zorn est né à Berlin-est. Il commence à composer en 1997 et signe ses premiers maxis en 2000 sur City Centre Offices, Expanding et Lux Nigra. C'est sur cette dernière structure que sort The City's Collapsing, un formidable premier album qui navigue entre tek-dub, ambient et IDM . Cet opus dédié à Berlin brasse en effet toutes ses influences : les atmosphères post-dub de l'école Basic Channel/Chain Reaction, l'electronica anglaise et la deep-techno de Detroit. Les rythmiques répétitives entêtantes et les boucles mélodiques entraînent l'auditeur dans un paisible et serein voyage intérieur qui le fait traverser la ville tantôt au pas de course tantôt en flânant. C’est de cette session d’enregistrement que le morçeaux présent sur ce disque, jamais publié à ce jour, est extrait.

Les deux réalisations de Zorn qui suivent, Cruel Summer (K2O, 2002) et All We Can Do Is Enjoy The Ride (Lux Nigra, 2004) ne se distancient guère des compositions initiales ; le tempo se faisant toutefois majoritairement plus calme et l'invitation à méditer de plus en plus grande. Parallèlement, Michaël Zorn est employé par Ableton, lance un éphémère label (Engelszorn, deux sorties dont un maxi de Arovane) et signe quelques morceaux plus electronica sous les pseudos de Artificial Duck Flavour et No Movement No Sound No Memories (en duo avec Thaddi Herrmann). En 2003, il entame sous le nom de Boy Robot une collaboration avec le Suédois Hans Möller (moitié de Boulderdash) sur la base d'une passion commune pour la musique électronique et le dub en particulier.

Michael s’est produit sous le nom de Zorn / Boy Robot à l’occasion de la quatrième édition du festival Panoptica pour un live subtilement groovy et réveur ( live mp3 )

[retour au tracklisting]